Célébration de la semaine mondiale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, édition 2022

Célébrée au cours de la troisième semaine du mois de novembre de chaque année, du 18 au 24, la semaine mondiale pour le bon usage des antimicrobiens a pour objectif principal de sensibiliser les populations sur les dangers de la mauvaise utilisation des antibiotiques et autres antimicrobiens. Cette année, elle a été célébrée sous le thème « ensemble, prévenons la RAM ».

Au Burundi, à l’occasion de la célébration de cette journée, l’Organisation Mondiale de la Santé et le Ministère de la Santé Publique et de Lutte contre le SIDA ont organisé à l’Institut National de Santé Publique une conférence sur la lutte contre la RAM.

Cette conférence animée par des professionnels de médicaments et de laboratoires, des médecins enseignants-chercheurs et des médecins soignants a permis d’échanger sur la situation et l’impact de la RAM dans le monde, en Afrique et au Burundi. Ces échanges ont ainsi apporté des éclaircissements sur les initiatives développées par le pays à travers le plan national pour la lutte contre la RAM.

 A l’occasion de cette semaine mondiale, le Réseaux Burundais pour la Prévention et Contrôle des Infections s’est joint aux autres intervenants du secteur de la santé et aux journalistes et a eu une occasion de présenter les activités qu’il a déjà réalisées en matière de Prévention et Contrôle des Infections (PCI) et de lutte contre la RAM ainsi que ses perspectives d’avenir.

L’atelier s’est achevé par des recommandations relatives aux mesures adéquates pour lutter contre la RAM qui sont entre autres :

  • Sensibiliser la population sur la nécessité de retourner le reste des médicaments non consommés ;
  • Sensibiliser les technologistes biomédicaux et considérer leur rôle dans la lutte contre la RAM ;
  • Diffuser le PAN RAM sur le site web du Gouvernement afin que tous les partenaires s’en approprier ;
  • Améliorer la collaboration entre le Gouvernement et les partenaires au développement pour des appuis éventuels dans la lutte contre la RAM ;
  • Rendre opérationnel l’approche « One health » ;
  • Mettre en place un mécanisme multisectoriel de surveillance de la RAM ;
  • Mettre en place les organes de régulation dans le PAN RAM.

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